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Séminaire Théorie de Lie, Géométrie et Analyse

Séminaire Théorie de Lie, Géométrie et Analyse

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Le séminaire Théorie de Lie, Géometrie et Analyse, ou LieGA en abrégé, a lieu le jeudi à 14h15 à l’IECL, soit dans la salle de séminaire du site de Metz, soit dans la salle de conférences du site de Nancy.
Il suffit d’envoyer un message à l’un des organisateurs dans les jours précédant un exposé pour qu’il soit transmis par visioconférence sur l’autre site.
Organisateurs: Alexandre Afgoustidis et Robert Yuncken
Adresses: prenom.nom@univ-lorraine.fr

Exposés à venir

Exposés passés

Analyse semi-classique sur les groupes de Lie nilpotents gradués

10 mars 2022 14:15-15:15 - Salle de séminaires Metz
Oratrice ou orateur : Clotilde Fermanian-Kammerer (Créteil)
Résumé :

Nous nous intéressons à l’analyse d’équations aux dérivées partielles posées sur des groupes de Lie nilpotents gradués et tout particulièrement à des phénomènes dits ‘haute fréquence’. Nous expliquerons comment l’on peut utiliser l’analyse harmonique du groupe pour développer une approche semi-classique, en analogie avec la théorie bâtie dans les années 70 sur l’espace ou le tore euclidien. Nous donnerons des exemples en lien avec les groupes de type Heisenberg.


Transformation de Poisson de formes différentielles : le cas de l’espace hyperbolique réel

24 février 2022 14:15-15:15 - Salle de conférences Nancy
Oratrice ou orateur : Khalid Koufany
Résumé :

Nous étudions la transformation de Poisson des hyperformes différentielles sur la sphère $S^{n-1}$ vue comme frontière de Furstenberg de l’espace hyperbolique réel $H^n(\mathbb R)$.
Pour $1< r < \infty$, $0\leq p < (n-1)/2$ et $q=p-1, p$, nous montrons de cette transformation est un isomorphisme topologique de l’espace $L^r$ des  $q$-hyperformes  de $S^{n-1}$ sur un sous-espace de type Hardy de l’espace des $p$-formes de $H^n(\mathbb R)$ qui sont functions propres du Laplacien de Hodge-de Rham.
(Travail en collaboration avec S. Bensaid et A. Boussejra)


Quantification de $\mathrm{GL}_n(\mathbb{R})\ltimes \mathbb{R}^n$ (et de ses analogues)

3 février 2022 14:15-15:15 - Salle de séminaires Metz
Oratrice ou orateur : Victor Gayral (Reims)
Résumé :
Dans cet exposé, j’expliquerai comment construire un 2-cocycle dual
(aka un twist de Drinfeld non formel) pour une classe de groupes de Mackey
(généralisant le groupe affine $\mathrm{GL}_n(\mathbb{R})\ltimes \mathbb{R}^n$) à partir d’une
quantification à la Kohn-Nirenberg. Le but de ce travail, en commun avec
Pierre Bieliavsky, Sergey Neshveyev et Lars Tuset, est d’obtenir de
nouveaux examples concrets de groupes quantiques localement compacts
dans le cadre des algèbres de von Neumann.
Dans cette construction, la théorie des représentations (quasi-triviale pour
cette classe de groupes) jouera un rôle prépondérant.

Limites d'orbites adjointes et approximation d'orbites nilpotentes dans les algèbre de Lie réelles simples

20 janvier 2022 14:15-15:15 - Salle de conférences Nancy
Oratrice ou orateur : Lucas Fresse (IECL)
Résumé :
Dans cet exposé, on considère des limites de familles continues d’orbites adjointes dans une algèbre de Lie réelle non-compacte.
La limite sera toujours une réunion d’orbites nilpotentes.
On relie la limite avec des notions de cônes asymptotiques, et on montre que la limite est toujours non-triviale sauf si la famille continue d’orbites est elle-même triviale.
On se focalise ensuite sur des limites de familles continues d’orbites semi-simples hyperboliques (resp. elliptiques); dans ce cas, la limite peut être décrite explicitement.
On considère enfin le problème inverse consistant à réaliser une variété nilpotente donnée comme limite d’orbites semi-simples hyperboliques (resp. elliptiques).
L’exposé est basé sur un travail en collaboration avec Salah Mehdi.

Le cône de Horn pour le pléthysme et formules de multiplicativité

13 janvier 2022 14:15-15:15 - Salle de conférences Nancy
Oratrice ou orateur : Pierre-Emmanuel Chaput
Résumé :
Étant donné un sous-groupe réductif H d’un groupe réductif G, les paires de représentations irréductibles W de H et V de G telles que W soit somme directe de la restriction de V comme H-module sont paramétrées par des paires de poids dominants pour H et G. Ils engendrent un cône polyhédral, appelé cône de Horn. Je rappellerai des résultats décrivant ce cône par des inéquations linéaires explicites. Lorsqu’on sait que la multiplicité est positive, une question naturelle consiste à tenter de la calculer.
Quand la paire (W,V) est sur une face de codimension 1 du cône de Horn, la multiplicité satisfait une propriété de récursivité : elle est égale à une multiplicité similaire, mais où G est remplacé par un de ses sous-groupes de Levi (dépendant de la face du cône). Dans un travail en commun avec Nicolas Ressayre, nous montrons une propriété plus compliquée de récursivité qui s’applique pour certaines faces du cône de Horn en codimension supérieure. Cette formule est montrée de manière géométrique en étudiant la ramification d’un morphisme génériquement fini naturellement défini par la face

Compactifications de Martin des immeubles affines (en commun avec Bartosz Trojan)

16 décembre 2021 14:15-15:15 - Salle de conférences Nancy
Oratrice ou orateur : Bertrand Rémy (ENS Lyon)
Résumé :

Les notions de base sur les immeubles affines seront introduites : ces espaces sont des complexes cellulaires attachés à des groupes de Lie non archimédiens pour mieux les comprendre. Ensuite, quelques procédures classiques pour compacter ces espaces seront décrites, par analogie avec les espaces symétriques riemanniens non compacts. Ce sera enfin l’occasion d’expliquer en quel sens les compactifications de Martin fournissent un moyen naturel et analytique d’obtenir des compactifications « à gros bord » (obtenues plus artificiellement auparavant).


Un éclatement groupoïde de feuilletage singulier et applications

2 décembre 2021 14:15-15:15 - Salle de séminaires Metz
Oratrice ou orateur : Omar Mohsen (Orsay)
Résumé :

Je vais présenter un éclatement de feuilletage singulier (au sens de Stefan—Sussmann) et après je vais parler de quelques applications.


L'équation Langevin quantique et la dynamique hors équilibre du modèle sphérique

25 novembre 2021 14:15-15:15 - Salle de séminaires Metz
Oratrice ou orateur : Malte Henkel (LPCT Nancy)
Résumé :

La description de la dynamique hors équilibre des systèmes quantiques ouverts, c.à.d. couplés à un environnement externe, pose des problèmes pas encore présents aux systèmes classiques. En particulier, le bruit quantique présent dans des équations Langevin est non markovien. Heuristiquement, on peut caractériser un bruit quantique par les propriétés suivants : (i) commutateurs canoniques aux temps égaux (ii) formule de Kubo pour la réponse linéaire (iii) théorème du viriel et surtout (iv) théorème fluctuation-dissipation quantique. Cette dernière propriété garantit pour toute température T>0  la relaxation du système vers un état d’équilibre quantique. Mathématiquement, cette caractérisation du bruit quantique est équivalente à la description traditionnelle de Caldeira et Leggett et de Ford-Kac-Mazur du type système-interaction-bain.

 

Le modèle sphérique a été introduit, par Berlin et Kac en 1952, afin de disposer d’un système exactement résoluble et capable d’avoir des transitions de phases à l’équilibre dont le propriétés ne se conforment pas à la théorie du champ moyen. Nous analysons ici les transitions de phases dynamiques qui se présentent lors du vieillissement, après une trempe du système initialement désordonné ,vers le point critique ou bien dans la phase ordonnée. Par rapport au cas classique (décrit par un bruit blanc markovien), des nouvelles techniques pour la solution explicite des équations Langevin sont requises. Ainsi on peut étudier la pertinence des propriétés non markoviens du bruit quantique sur la dynamique aux temps longs. Au cas de la dynamique quantique à température T=0, plusieurs différences qualitatives par rapport à la dynamique classique sont mises en évidence.

 

[1] R. Araújo, S. Wald, MH , J. Stat. Mech. 053101 (2019) [arxiv:1809.08975]

[2] S. Wald, MH, A. Gambassi, J. Stat. Mech. sous presse (2021) [arxiv:2106.08237]


Pas d’exposé (Journées SL2R)

18 novembre 2021 00:00-00:00 -
Oratrice ou orateur :
Résumé :

Pas d’exposé en raison des journées SL2R à Strasbourg :

http://irma.math.unistra.fr/article1841.html

 

 


Restriction des représentations unitaires irréductibles de $\mathrm{Spin}(n, 1)$ à un sous-groupe parabolique

4 novembre 2021 14:15-15:15 - Salle de séminaires Metz
Oratrice ou orateur : Gang Liu (IECL)
Résumé :

Soient $G=\mathrm{Spin}(n, 1)$ et $P$ un sous-groupe parabolique minimal de $G$. Soit $\pi$ une représentation unitaire irréductible de $G$. Dans cet exposé, je vais parler de la restriction de $\pi$ à P. Il s’agit d’un travail en commun avec Y. Oshima et J. Yu.


Une approche fonctorielle du calcul différentiel

21 octobre 2021 14:15-15:15 - Salle de conférences Nancy
Oratrice ou orateur : Jérémy Haut (IECL)
Résumé :

Au cœur du calcul différentiel se trouve la notion de quotients de différences et de leur prolongation continue, ce qui peut être défini dans des modules sur des anneaux topologiques assez généraux.  L’étude de ces quotients et de leurs domaines amène naturellement à la définition d’une famille de foncteurs « tangents » (dont chacun vient avec une transformation naturelle appelée « ancre »).  Appliquer ces différents foncteurs aux opérations de l’anneau de base fournit une famille d’ « algèbres tangentes », et les foncteurs tangents peuvent être réinterprétés comme des généralisations des extensions scalaires aux algèbres associées.  Une famille de transformations naturelles entre les foncteurs tangents peut être retenue, qui donne lieu à une famille de morphismes entre algèbres tangentes, et fait émerger une catégorie de telles algèbres.  Changeant de point de vue sur la naturalité, on peut ensuite définir les domaines de fonctions lisses comme des foncteurs depuis la catégorie des algèbres tangentes, et les fonctions lisses elles-mêmes comme des transformations naturelles entre ces foncteurs, établissant un plongement d’une « catégorie du calcul différentiel » dans une catégorie de foncteurs.

Référence : https://arxiv.org/abs/2006.04452


Groupes gradués et algèbres de Clifford

21 octobre 2021 15:45-16:45 - Salle de conférences Nancy
Oratrice ou orateur : Wolfgang Bertram (IECL)
Résumé :
Parmi les algèbres associatives Z/2Z-graduées, les algèbres de Clifford forment une famille d’exemples la mieux connue. Les algèbres extérieures peuvent être considérées comme des membres  dégénérés de cette famille, lorsque la forme quadratique définissant l’algèbre de Clifford est la forme nulle. Dans le cas  non-dégénéré, la structure de l’algèbre peut être encodée par un groupe fini, parfois appelé « Salingaros vee-group ». Ces groupes sont des « groupes  additivement gradués« . Nous donnons une définition générale de cette notion, et expliquons comment définir leurs « produits gradués », analogue du produit tensoriel gradué d’algèbres graduées. Ceci met en place un cadre assez agréable pour prouver abstraitement certaines propriétés des algèbres de Clifford, par exemple, pour établir leur « classification ». Une question ouverte concerne la « contraction de cette théorie vers le cas dégénéré » : est-il possible de voir le « calcul différentiel gradué » dans ce cadre comme un analogue du « calcul différentiel catégorique » expliqué par Jérémy (cf. autre exposé du jour) ? 

Coarse geometry, K-théorie et paires de Hecke

15 octobre 2021 16:00-17:00 -
Oratrice ou orateur : Clément Dell'Aiera
Résumé :
Introduites par Shimura dans les années 50, les paires de Hecke sont des inclusions de sous-groupes qui sont presque normales en un certains sens. Bien qu’elles soient plutôt reliées à des problèmes de théorie des nombres, ces paires sont devenues d’importance en algèbre d’opérateurs après les travaux de Bost-Connes, et leur construction d’un C*-système dynamique dont la fonction de partition est la fonction zêta.

A une paire de Hecke est associée un groupe localement compact totalement discontinu, et un sous groupe compact ouvert. C’est sa complétion de Schlichting, déjà utilisée par Tzanev pour construire des facteurs de type III.
Nous donnons une interprétation géométrique aux paires de Hecke, et étudions la K-théorie de la C*-algèbre de Roe associée grâce à la complétion de Schlichting. Cela permet de prouver divers résultats de stabilité pour les conjectures de Baum-Connes et de Novikov. On répondra aussi à une question de Tzanev (2000) : les paires de Hecke moyennables satisfont la conjecture de Baum-Connes énoncée dans sa thèse.

Rencontre "Dynamiques quantiques non classiques" à Metz

14 octobre 2021 13:45-18:00 -
Oratrice ou orateur : Stephan De Bièvre (Lille), Michel Egeileh (Beyrouth) et Malte Henkel (Nancy)
Résumé :
Demi-journée organisée par Jérémy Faupin, Salah Mehdi et Tilmann Wurzbacher.
Il y aura trois exposés, donnés par Stephan De Bièvre (Lille), Michel Egeileh (Beyrouth) et Malte Henkel (LPCT Nancy).
Le programme, les résumés et le poster de la rencontre se trouvent à la page suivante :

Quantification des groupes de Lie semsimples et leurs variétés de drapeaux

7 octobre 2021 14:15-15:15 - Salle de séminaires Metz
Oratrice ou orateur : Robert Yuncken (IECL)
Résumé :

Je vais donner un survol des groupes quantiques semi-simples du point de vue géométrie non-commutative.  Je commencerai par expliquer la quantification des groupes de Lie semisimples compacts et complexes. Puis on discutera la géométrie des variétés de drapeaux quantiques, en commençant par l’exemple fondamental de la sphère de Podlès, une quantification de la sphère de Riemann $\mathbb{C}\mathbb{P}^1.$


The Gauss-Bonnet formula on Riemannian polyhedra via higher transgressions of the Pfaffian

30 septembre 2021 14:15-15:15 -
Oratrice ou orateur : Sergiu Moroianu (Académie roumaine des sciences)
Résumé :
This talk will start with a survey of the standard Gauss-Bonnet formula on surfaces and its extension to higher dimensions, including on manifolds with corners, and more generally on polyhedral Riemannian manifolds.
I will then introduce transgressions of arbitrary order, with respect to families of unit-vector fields indexed by a polytope, for the Pfaffian of the curvature of metric connections on real vector bundles. They allow one to compute the Euler characteristic of a Riemannian polyhedral manifold in terms of integrals of explicit transgression forms on each boundary face, extending Chern’s differential-geometric proof of the generalized Gauss-Bonnet formula on closed manifolds and on manifolds-with-boundary. 
As a consequence, I will give an identity for spherical and hyperbolic polyhedra relating volumes of faces of even codimension and measures of outer angles.

Quantum confinement on almost-Riemannian manifolds

23 septembre 2021 14:15-15:15 - Salle de séminaires Metz
Oratrice ou orateur : Ivan Beschastnyi (Universidade de Aveiro)
Résumé :

Almost-Riemannian manifolds constitute a class of manifolds with singular metric tensors. They give rise to well defined metric spaces and can be seen as the simplest non-equiregular sub-Riemannian structures. They attracted a lot of interested lately due to the quantum confinement phenomena, which states that a quantum particle on some classes of almost-Riemannian manifolds is confined by the singularity, while a classical particle modelled by the geodesics is not. I will explain some results concerning this phenomena, including some recent works by myself and together with U. Boscain and E. Pozzoli.


Geometry and prequantization of 2-plectic manifolds

24 juin 2021 14:00-14:00 -
Oratrice ou orateur : Gabriel Sevestre
Résumé :

Soutenance de these


Quelques propriétés du groupe de Cremona

1 avril 2021 14:00-15:00 -
Oratrice ou orateur : Julie Déserti (Université de Nice-Sophia Antipolis)
Résumé :

Après avoir introduit le groupe des transformations birationnelles du plan projectif complexe, j’en donnerai quelques propriétés en faisant un parallèle avec les groupes linéaires.


Géométrie riemannienne et analyse spectrale sur les tores non commutatifs

1 avril 2021 15:45-16:45 -
Oratrice ou orateur : Raphaël Ponge (Université du Sichuan, Chengdu)
Résumé :
Les tores non commutatifs sont des exemples bien connus d’espaces non commutatifs, quelque soit ce qu’ont peu entendre par espace non commutatif. Les travaux notamment de Connes-Tretkoff et Connes-Moscovici ont motivé le développement de différente notions de courbures pour les tores non commutatifs à partir de l’analyse spectrale de l’opérateur de laplace-Beltrami dans ce contexte. Jusqu’à récemment on a surtout regardé les métriques conformément plates ou les produits de telles métriques. Même pour ces métriques la noncommutativité des tores non commutatifs rend les calculus particulièrement difficiles.
Dans cet exposé on va s’intéresser aux métriques riemanniennes plus générales. Après avoir expliqué la construction de l’opérateur de Laplace-Beltrami dans ce contexte,  et en fonction du temps permis, les résultats suivants seront présentés:
  • Théorème de Gauss-Bonnet pour les métriques riemanniennes arbitraires. Cela étend un résultat de Connes-Tretkoff obtenu dans le cas conformément plat.
  • Loi de Weyl microlocale. Cela peut se voir comme un premier pas vers l’unique ergodicité quantique dans ce contexte.
  • Formule d’intégration “quantique”. C’est un analogue d’un résultat de Connes pour les variétés riemanniennes compactes et permet de retrouver la forme volume à partir de la trace de Dixmier. Cette dernière joue le rôle de l’intégrale en GNC.
  • Formule d’indice locale pour les tores non commutatifs équipés d’une structure Kähler non-commutative.
  • An analogue de l’inégalité de Cwikel-Lieb-Rozenblum pour les valeurs propres négatives d’opérateurs de Schrödinger avec des potentiels non-lisse. Cela devrait permettre d’avoir une loi de Weyl semi-classique pour de tels opérateurs. On obtient ainsi un lien entre la GNC et l’analyse semi-classique (au sens des écoles de Simon et de Birman-Solomyak).

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