Le séminaire Théorie de Lie, Géometrie et Analyse, ou LieGA en abrégé, a lieu le jeudi à 14h15 à l’IECL, soit dans la salle de séminaire du site de Metz, soit dans la salle de conférences du site de Nancy.
Il suffit d’envoyer un message à l’un des organisateurs dans les jours précédant un exposé pour qu’il soit transmis par visioconférence sur l’autre site.
Organisateurs: Alexandre Afgoustidis et Robert Yuncken
Adresses: prenom.nom@univ-lorraine.fr
Exposés à venir
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Une famille de self-maps holomorphes du disque unité.
20 octobre 2022 14:00-15:00 - Salle de séminaires MetzOratrice ou orateur : Jean-Marc Sac-Épée
Résumé :
Nous donnons une caractérisation des ensembles $D_p (1 < p < 2)$ des nombres complexes $c$ tels que $z\mapsto \frac{1+z}{2}+c\left(\frac{1-z}{2}\right)^{p}$ soit une self-map du disque unité fermé, et nous montrons que ces ensembles sont croissants en fonction de $p$.
Les fonctions polyhomogènes et les calculs pseudo-différentiels de Beals/Greiner vs Van Erp/Yuncken
13 octobre 2022 13:30-14:30 - Salle de séminaires MetzOratrice ou orateur : Nathan Couchet (Clermont-Ferrand)
Résumé :
Dans la première moitié de l’exposé nous établirons un premier théorème à savoir que dans le contexte des dilatations, tout symbole classique/poly-homogène a(x,\xi) est la restriction en t=1 d’une fonction homogène modulo Schwartz u(x,\xi,t), vue dans une dimension supérieure.
La seconde moitié de l’exposé fera le pont entre le calcul pseudo-différentiel groupoïdal de Yuncken et Van Erp datant de 2017, dans lequel EvY définissent un calcul pseudo-différentiel grâce aux distributions r-fibrées sur le groupoïde tangent généralisé d’Alain Connes, et les travaux de Beals et Greiner datant de 1983, dans lesquels BG définissent un calcul pseudo-différentiel dans le cadre des variétés d’Heisenberg. Un second théorème que nous avons obtenu montre que ces deux théories coïncident.
Pseudodifferential calculus using generalized fixed point algebras
6 octobre 2022 14:00-15:00 - Salle de séminaires MetzOratrice ou orateur : Eske Ewert (Hannover)
Résumé :
The principal symbol of a pseudodifferential operator is homogeneous and shows, therefore, a certain invariance under the $\mathbb R_{>0}$-action by scaling.The scaling action can be extended to the so called zoom action of $\mathbb R_{>0}$ on the tangent groupoid. In this talk, I will explain why order zero pseudodifferential operators can be viewed as generalized fixed points of the zoom action in the sense of Rieffel.
This method is applicable in more general situations, for example for filtered manifolds. Here, we recover the order zero pseudodifferential extension by van Erp and Yuncken. Our approach allows to compute the spectrum of the noncommutative symbol algebra. This gives a Fredholm criterion for pseudodifferential operators in this calculus in terms of a Rockland condition.
Complexe BGG et KK-théorie de Kasparov
22 septembre 2022 14:15-15:30 - Salle de séminaires MetzOratrice ou orateur : Pierre Julg
Résumé :
Depuis les années 1980 le problème de la démonstration de la conjecture de Baum-Connes à coefficients pour les groupes semisimples a conduit Kasparov et ses émules à s’intéresser au complexe BGG (Bernstein–Gelfand–Gelfand) associé aux espaces de drapeaux.
Nous expliquerons, dans le cas du rang réel 1, comment ce complexe donne un module de Fredholm qui réalise l’élément gamma de Kasparov et devrait permettre de démontrer la conjecture.
Ensemble de Kazhdan : au carrefour de la théorie des opérateurs, l'analyse harmonique et la théorie géométrique des groupes
16 juin 2022 14:15-15:15 - Salle de séminaires MetzOratrice ou orateur : Catalin Badea (Lille)
Résumé :
La notion d’ensemble de Kazhdan dans un groupe topologique provient de la théorie géométrique des groupes, en lien avec la propriété (T) de Kazhdan. L’existence d’un ensemble de Kazhdan « petit » implique une certaine« rigidité » du groupe. Dans notre exposé, de type colloquium, on regardera les ensembles de Kazhdan d’un point de vue de l’analyse fonctionnelle, de l’analyse harmonique et d’un point de vue aléatoire. On discutera aussi le rôle joué par les ensembles de Kazhdan dans un contre-exemple à une conjecture de Russell Lyons (1998), motivée par la conjecture $\times 2$, $\times 3$ de Furstenberg. L’exposé est basé sur des travaux en collaboration avec Sophie Grivaux et Etienne Matheron.
From symmetries of a singular foliations to "universal" Lie infinity algebroids
19 mai 2022 14:15-15:15 - Salle de séminaires MetzOratrice ou orateur : Ruben Louis (IECL Metz)
Résumé :
1) Je ferai d’abord une courte introduction de mon premier article écrit en collaboration avec C. Laurent-Gengoux.
Ce papier montre qu’il existe une équivalence de catégories entre les algèbres de Lie-Rinehart sur une algèbre commutative O et les classes d’équivalence d’homotopie des algébroïdes de Lie-infinie gradués négativement sur leurs résolutions. Ce résultat étend à un cadre purement algébrique la construction de la Q-variété universelle d’un feuilletage singulier localement réel analytique. En particulier, cela a du sens de parler de l’algébroïde universel de Lie-infinie de n’importe quel feuilletage singulier, sans aucune hypothèse supplémentaire, et pour les algébroïdes de Lie singuliers d’Androulidakis-Zambon.
Aussi, à tout idéal I ⊂ O préservé par l’application d’ancre d’une algèbre de Lie-Rinehart A, nous associons une classe d’équivalence d’homotopie d’algébroïdes de Lie-infinie graduées négativement sur des complexes calculant Tor(A, O/I).
2) Ensuite, Je donnerai quelques applications des algébroïdes de Lie-infinie universel sur les symétries des feuilletages singuliers. Ce qui fait l’objet de mon deuxième article.
En utilisant les résultats précédents nous montrons qu’il est toujours possible de relever toute action d’une algèbre de Lie g sur une varieté differentielle M qui agit par symetrie sur un feuilletage singulier F en un morphisme de Lie-infinie de g dans les champs de vecteurs d’une Q-variété universelle sur F. On déduit de ce résultat général plusieurs conséquences géométriques. On donne des exemples d’action de l’algèbre de Lie sur un sous espace affine qui ne peut être étendu à l’espace ambiant.
https://doi.org/10.1016/j.jalgebra.2021.11.023
https://arxiv.org/abs/2203.01585
Journées SL2R
12 mai 2022 - 13 mai 2022 14:00-12:30 -Oratrice ou orateur : Jacques Faraut, invité d'honneur
Résumé :
Les journées SL2R « Théorie des Représentations et Analyse Harmonique » se tiendront à l’Université du Lorraine les jeudi 12 et vendredi 13 Mai 2020. Ce colloque tournant — entre les universités de Strasbourg, Lorraine, Luxembourg et Reims (=SL2R) — regroupe deux à trois fois par an les mathématiciens de ces quatre universités travaillant en théorie des représentations et en analyse harmonique.
Cette édition sera en l’honneur du Professeur Jacques Faraut, l’un des fondateurs du précurseur des journées SL2R : le séminaire Nancy-Strasbourg (organisé par P. Eymard – R. Takahashi de Nancy et J. Faraut – G. Schiffmann de Strasbourg).
Pour participer, merci de remplir le formulaire form et de l’envoyer à khalid.koufany@univ-lorraine.fr et wolfgang.bertram@univ-lorraine.fr
Le programme, les participants et toutes les informations pratiques sont à retrouver sur le site web de l’événement : http://khalid-koufany.perso.math.cnrs.fr/SL2R2022/index.html
Embedding of twisted Dirac operators
5 mai 2022 14:15-15:15 - Salle de séminaires MetzOratrice ou orateur : Pavle Pandzic (Zagreb)
Résumé :
Let G be a non-compact connected semisimple real Lie group with finite center. Suppose L is a non-compact connected closed subgroup of G acting transitively on a symmetric space G/H such that L\cap H is compact. We will describe the action on L/L\cap H of a Dirac operator D_{G/H}(E) acting on sections of an E-twist of the spin bundle over G/H. We will illustrate the results in an SL(2) example. This is joint work with Salah Mehdi.
Introduction a la theorie de jauge.
28 avril 2022 14:15-15:15 - Salle de séminaires MetzOratrice ou orateur : Tilmann Wurzbacher
Résumé :
Quantum Yang-Mills theory in de Sitter ambient space formalism
28 avril 2022 15:45-16:45 - Salle de séminaires MetzOratrice ou orateur : Mohammed Takook (Kharazmi University, laboratoire "Astroparticules et Cosmologie”, CNRS & Université Paris Cité)
Résumé :
The quantum gauge theory is the current basis for explaining the interactions of elementary particles. Among the four fundamental interactions: electromagnetic, weak, strong, and gravitational, for the last two, a proper mathematical construction does not yet exist. Quantum gauge theory is based on three different branches of mathematics: 1) geometry, 2) group theory, and 3) functional analysis.
The strong interactions are studied in the SU(3) quantum Yang-Mills theory but an axiomatic QFT with the mass gap and color confinement does not yet exist. In the classical field theory model, the gluon^1 is a massless particle but one can not see the color-charge^2 of a particle in nature, and then the gluons must be in the bound states, forming massive particles. This is the mass gap problem. The mass gap is the difference in energy between the vacuum and the next lowest energy state. The energy of the vacuum is zero by definition, and the mass gap is the mass of the lightest particle. However, the color confinement postulated permits only bound states of gluons, it is an obvious contradiction.
In this presentation, I would like to discuss the fact that if we replace: 1) Minkowskian geometry with the de Sitterian geometry, 2) Poincaré group with de Sitter group and 3) Hilbert space quantization with the Krein space quantization, an axiomatic quantum Yang-Mills theory with a mass gap and the color confinement can be constructed. It is important to note that the ambient space formalism allows us to make this construction possible.
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1 . A gluon is an elementary particle that acts as the exchange particle (or gauge boson) for the strong force between quarks.
2 . Color charge is a property of quarks and gluons that is related to the particles’ strong interactions in the theory of quantum chromodynamics
Analytic torsion
14 avril 2022 14:15-15:15 - Salle de séminaires MetzOratrice ou orateur : Peter Hochs (Nijmegen)
Résumé :
If we have a flat vector bundle E over a compact manifold M, then we can form the de Rham cohomology H(M; E) of the M twisted by E. Given a Riemannian metric on M, this cohomology can be realised as the kernel of a Laplacian, via the Hodge theorem. Using the same Laplacian, In 1971, Ray and Singer defined the analytic torsion of M (now also assumed oriented), twisted by E. If H(M; E) vanishes, then analytic torsion is independent of the Riemannian metric used to define the Laplacian, and therefore a smooth invariant. Ray and Singer’s motivation for this definition was to give an analytic way to realise Reidemeister-Franz torsion, a combinatorial invariant of finite cell complexes. In 1978, Cheeger and Müller proved independently that these two notions of torsion are indeed equal. Fried’s conjecture from 1986 is a relation between analytic torsion and the Ruelle dynamical zeta function of a flow on M with suitable properties. That is a quantity involving the lengths of closed flow curves. So analytic torsion gives us a link between analysis, topology and dynamical systems. Most of this talk is a survey of analytic torsion. I will also mention some recent work with Hemanth Saratchandran on an equivariant version of analytic torsion for proper group actions.
Quantum SL(2,R) and its irreducible representations
7 avril 2022 14:15-14:15 - Salle de séminaires MetzOratrice ou orateur : Joel Right Dzokou Talla (Vrije Universiteit Brussel)
Résumé :
Let I and J be two orthogonal respectively left and right coideal $*$-subalgebras of a dual pair of Hopf $*$-algebras. We define the Drinfeld double coideal of J and I. Next, we define for $0<q<1$ the unital $*$-algebra $U_q(sl(2,R))$, quantizing the universal enveloping $*$-algebra of $sl(2, R)$, as the Drinfeld double of the equatorial Podles sphere coideal $*$-subalgebra of $O_q(SU(2))$ and its associated orthogonal coideal $*$-subalgebra of $U_q(su(2))$. We finally classify its admissible irreducible $*$-representations.
Formule des traces relative et pseudocoefficients pour certains espaces symétriques réels
31 mars 2022 14:15-15:15 - Salle de séminaires MetzOratrice ou orateur : Pascale Harinck (Polytechnique)
Résumé :
(Travail commun avec P. Delorme). Soit $G$ un groupe de Lie réductif réel, muni d’une involution $\sigma$ et $\Gamma$ un sous-groupe discret cocompact. Nous établissons une formule des traces relative, en lien avec $\Gamma$ et $H=G^\sigma$, exprimant la somme de certaines intégrales orbitales de $f\in C_c^\infty(G)$ en terme de coefficients généralisés de représentations unitaires irréductibles de $G$. Lorsque $G/H$ admet une série discrète relative $\pi_0$, l’existence de pseudocoefficient relatif pour $\pi_0$ à support « petit » implique, via la formule des traces relative, que $\pi_0$ intervient dans la décomposition spectrale de $L^2(\Gamma\backslash G)$. Nous étudions l’existence de tels pseudocoefficients pour les espaces hyperboliques et les espaces symétriques de type $G(\mathbb{C})/G(\mathbb{R})$.
Isolated unitary unramified representations and the Dirac inequality
24 mars 2022 14:15-15:15 - Salle de séminaires MetzOratrice ou orateur : Dan Ciubotaru (Oxford)
Résumé :
I will present several applications of the Dirac inequality to the determination of unitary representations of p-adic groups and associated « spectral gaps ». The method works particularly well in order to attach irreducible unitary representations to the large nilpotent orbits (e.g., regular, subregular) in the Langlands dual complex Lie algebra. These results can be viewed as a p-adic analogue of Salamanca-Riba’s classification of irreducible unitary (g,K)-modules with strongly regular infinitesimal character.
Analyse semi-classique sur les groupes de Lie nilpotents gradués
10 mars 2022 14:15-15:15 - Salle de séminaires MetzOratrice ou orateur : Clotilde Fermanian-Kammerer (Créteil)
Résumé :
Nous nous intéressons à l’analyse d’équations aux dérivées partielles posées sur des groupes de Lie nilpotents gradués et tout particulièrement à des phénomènes dits ‘haute fréquence’. Nous expliquerons comment l’on peut utiliser l’analyse harmonique du groupe pour développer une approche semi-classique, en analogie avec la théorie bâtie dans les années 70 sur l’espace ou le tore euclidien. Nous donnerons des exemples en lien avec les groupes de type Heisenberg.
Transformation de Poisson de formes différentielles : le cas de l’espace hyperbolique réel
24 février 2022 14:15-15:15 - Salle de conférences NancyOratrice ou orateur : Khalid Koufany
Résumé :
Nous étudions la transformation de Poisson des hyperformes différentielles sur la sphère $S^{n-1}$ vue comme frontière de Furstenberg de l’espace hyperbolique réel $H^n(\mathbb R)$.
Pour $1< r < \infty$, $0\leq p < (n-1)/2$ et $q=p-1, p$, nous montrons de cette transformation est un isomorphisme topologique de l’espace $L^r$ des $q$-hyperformes de $S^{n-1}$ sur un sous-espace de type Hardy de l’espace des $p$-formes de $H^n(\mathbb R)$ qui sont functions propres du Laplacien de Hodge-de Rham.
(Travail en collaboration avec S. Bensaid et A. Boussejra)
Quantification de $\mathrm{GL}_n(\mathbb{R})\ltimes \mathbb{R}^n$ (et de ses analogues)
3 février 2022 14:15-15:15 - Salle de séminaires MetzOratrice ou orateur : Victor Gayral (Reims)
Résumé :
Limites d'orbites adjointes et approximation d'orbites nilpotentes dans les algèbre de Lie réelles simples
20 janvier 2022 14:15-15:15 - Salle de conférences NancyOratrice ou orateur : Lucas Fresse (IECL)
Résumé :
Le cône de Horn pour le pléthysme et formules de multiplicativité
13 janvier 2022 14:15-15:15 - Salle de conférences NancyOratrice ou orateur : Pierre-Emmanuel Chaput
Résumé :
Compactifications de Martin des immeubles affines (en commun avec Bartosz Trojan)
16 décembre 2021 14:15-15:15 - Salle de conférences NancyOratrice ou orateur : Bertrand Rémy (ENS Lyon)
Résumé :
Les notions de base sur les immeubles affines seront introduites : ces espaces sont des complexes cellulaires attachés à des groupes de Lie non archimédiens pour mieux les comprendre. Ensuite, quelques procédures classiques pour compacter ces espaces seront décrites, par analogie avec les espaces symétriques riemanniens non compacts. Ce sera enfin l’occasion d’expliquer en quel sens les compactifications de Martin fournissent un moyen naturel et analytique d’obtenir des compactifications « à gros bord » (obtenues plus artificiellement auparavant).